• Une Histoire d'ombre au pays du soleil levant


    Comment décrire ce roman qui oscille sans arrêt entre une réalité urbaine glauque, sinistre et sans espoir
    et un merveilleux fantasmé?

    on se prend à rêver que ce monde fantasmé soit celui du réel et que l'autre ne soit qu'un songe. Mais tous les univers même imaginés n'ont-ils pas leur côté sombre?

    Une belle découverte pour moi que cet auteur Japonais.
    Avec la rigueur nippone d'un Mishima et le sarcasme d'un Brautigan
    Murakami nous dépeint les angoisses du monde moderne où ne reste plus que pour s'en échapper. l'invention d'un monde à soi...la folie?

    La fin des temps d'Haruki Murakami


    2 commentaires
  • Quand Blier Fils envoie du Lourd...

    Ce roman noir peut se résumer à sa première phrase (et c'est déjà un premier exploit)

    "J'ai toujours été fasciné par les soutiens-gorge"

    Et voilà La machine Blier lancée! Parce qu'après tout le Bertrand il pourrait nous raconter l'annuaire
    qu'on y prendrait goût tout pareil.

    Grandeurs et décadence du bonnet; splendeurs et misère du lycra; misogynies des humeurs féminines...

    Tout y passe: le Père, la Mère et le sein esprit; tout jusqu'à la déchéance, le meurtre et l'incarcération.

    Du Blier pur jus, je vous dis. celui de "Buffet Froid", du "Putain de film"
    Celui qui a été sevré à l'Audiard, élevé au Blondin, dépucelé au Brassens.

    Oui! Blier est grossier mais de cette grossièreté élevée au rang d'art.
    Oui! Il est vulgaire mais de cette écriture qui vient du cœur, du foie, des tripes, des c..., sans jamais passer par le cerveau. (et sans être irréfléchie pour autant).


    Chaque phrase ou presque est un aphorisme, Blier cultive le zeugme comme d'autres la marijuana: avec délicatesse.

    Et l'on se prend à vouloir entendre ses phrases dites par Depardieu, Ventura ou Blier Père.

    Un roman Jouissif, jubilatoire, orgasmique qui vous laissera comme un goût de revenez-y.


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