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Le chemin
Lorsque le temps est clair que l’azur est bien sombre
Je plonge mon regard dans les astres sans nombre
Pour mieux les observer
Ma tête qui repose au creux des chrysanthèmes
Lance vers tes lueurs les doux yeux de Chimène
Et des soupirs légers
Tant que dure la nuit je me perd dans la voûte
Tant que dure l’été je questionne mes doutes
Dans tes immensités
Et ce n’est qu’au matin quand tes lumières s’effacent
Quand le jour appauvri reprend toute sa place
Qu’enfin je peux pleurer
Je descend vers la ville où je ne suis qu’un hombre
Où je passe et me fuis comme une vie sans ombre
Que le chagrin parfume
Je marche tête basse dans cette cité morne
Car si mes yeux se lèvent vers tes cieux sans bornes
Je n’entrevois que brumes
Parce qu’un jour en riant tu m’avais fait promettre
Qu’à une étoile ton nom me devais de soumettre
Si tu n’étais plus là
Je monte tous les soirs au sommet pour te voir
Toute la nuit je cherche ton prénom dans le noir
Et ne le trouve pas
J’ai renié les Dieux et toutes leurs églises
J’ai caché ma douleur qu’un faux sourire déguise
Et je n’y peux plus rien
Chaque soir de l’été je reprend cette marche
Pour plonger mon regard au cœur de la grande arche
Et rencontrer le tien
Et ce soir je suis là mais le ciel est chargé
Les éclairs en tombant du plafond obstrué
Me sont une rancœur
Comme un enfant perdu j’ai détourné mes yeux
Et trouvé dans mon âme le plus secret des lieux:
Tu étais dans mon cœur!
Tags : tes, j’ai, soir, sans, yeux
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Commentaires
@ Tony Yves
Merci beaucoup
J'ai longtemps cherché, moi aussi. Je suis au repos depuis que je sais où.
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C'est plus que beau.
C'est poignant.
Et ça me parle.