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Par Saoirse le 24 Décembre 2011 à 12:41
Cuisinier, mon violon d'Ingres
Pour ne pas rester malingre
Il me faut manger l'oiseau
Avant que d'être marron!
Grives oie
Grives oie
Oh Oh Oh
Oh la Oh la
Déguster un bon foie gras
Ouvrir mes huitres voilà
Puis poser sur un plateau
De belles tranches de saumon
Oh Oh Oh
Oh la Oh la
Grives oie
Grives oie
Quelques bulles sans vergogne
Quelques verres de Bourgogne
Aux oublies un bon Bordeaux
Au café je serai rond
Grives oie
Grives oie
Oh Oh Oh
Oh la Oh la
Et demain dans mes sandales
Un cadeau phénoménal
La rançon de mon tonneau
une gueule de bois maison
Oh Oh Oh
Oh la Oh la
Gris Vois
Gris Vois
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Par Saoirse le 22 Décembre 2011 à 13:50
Le Poète se dresse en robe d’Empyrée
Pour chanter à la nuit sur le mont Palatin
De Pharsale la lutte, César contre Pompée;
Le combat fratricide que dénonce Lucain.
Grave et cérémonieux décrivant la bataille,
Il porte un œil austère sur l’Aigle contre l’Aigle;
Romain contre Romain soupant de leurs entrailles:
Un Empire fauché comme en été le seigle.
Il accuse et d’un doigt levé sur les frontières
D’où ses chefs honteux au pouvoir ont faillit.
Ne manquant d’ennemis, Auguste légionnaire,
Tu viens tuer ton frère! Écoutons-le, il dit:
Ô folie détestable!
Étoiles de la nuit,
De la mer de Scythie
Au Nil vénérable,
De la Gaule enviable
Aux plaines d’Arménie;
Aux pleurs de Thessalie,
N’êtes plus charitables.
Citoyens! Quelle fureur,
Quel amour insensé
Des combats acharnés
Vous plongent dans l’erreur?
Est-ce Hannibal vainqueur
Ou Pyrrhus défait?
Non! L’ombre assassinée
C’est Crassus vengeur.
Regardez Babylone
Que nos troupes ont brûlé
Ce feu de nos trophées
Ô Rome en toi résonne!
Alors qu’on abandonne
Les champs pleins de nos blés
L’Hespérie désertée
De ronces s’emprisonne
La toge se fait tunique,
La faux cède au Pugio;
Glaives et javelots
En phalange hoplitique;
Une main domestique
Serre dans un étau
Les rêves et les maux
Du discours politique.
On embrase la ville
En Nérons éplorés
On déchire la cité
En loques inutiles
Ô Rome! Lieu stérile!
Qui donc as-tu gagné?
Un César? Un Pompée?
Non! Une guerre civile!
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Par Saoirse le 21 Décembre 2011 à 10:23
Les jours rallongent et je m'étends
Ton rayon vient tout éclatant
Mettre la lumière sur mon temps
Et me promettre le printemps
Car mes insomnies maintenant
Grâce à toi durent moins longtemps!
Les jours rallongent et je m'étends.
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Par Saoirse le 20 Décembre 2011 à 09:01
Encorbellement de pierres au sommet verdoyant;
Tumulus mystère aux Cairns fantastiques,
Newgrange, ce matin m'est apparu si grand,
Que se sont apaisées les Païennes musiques.
Un couloir étroit me mène vers ton centre
Où trois absides calmes me montrent le secret
Du Palais de la Boyne qu'un rayon qui s'excentre,
Vient toucher de son aile au solstice arrivé.
Et ce chant sépulcral vieux de milliers d'années,
S'est offert à mon âme qui ne s'attendait pas
A recevoir le choc de l'Erin assommée;
Lors qu' enfin au dehors, j'ai rassemblé mes pas,
Je n'étais plus le même; j'étais anamorphique;
J'étais Dagda, Oinghus: Les dieux Mythologiques
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