• Cuisinier, mon violon d'Ingres
    Pour ne pas rester malingre
    Il me faut manger l'oiseau
    Avant que d'être marron!

    Grives oie
    Grives oie
    Oh Oh Oh
    Oh la Oh la

    Déguster un bon foie gras
    Ouvrir mes huitres voilà
    Puis poser sur un plateau
    De belles tranches de saumon

    Oh Oh Oh
    Oh la Oh la
    Grives oie
    Grives oie

    Quelques bulles sans vergogne
    Quelques verres de Bourgogne
    Aux oublies un bon Bordeaux
    Au café je serai rond

    Grives oie
    Grives oie
    Oh Oh Oh
    Oh la Oh la

    Et demain dans mes sandales
    Un cadeau phénoménal
    La rançon de mon tonneau
    une gueule de bois maison

    Oh Oh Oh
    Oh la Oh la
    Gris Vois
    Gris Vois


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  • Dystique



    Noël

    Dystique

    No Elles.


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    La Pharsale



    Le Poète se dresse en robe d’Empyrée
    Pour chanter à la nuit sur le mont Palatin
    De Pharsale la lutte, César contre Pompée;
    Le combat fratricide que dénonce Lucain.

    Grave et cérémonieux décrivant la bataille,
    Il porte un œil austère sur l’Aigle contre l’Aigle;
    Romain contre Romain soupant de leurs entrailles:
    Un Empire fauché comme en été le seigle.

    Il accuse et d’un doigt levé sur les frontières
    D’où ses chefs honteux au pouvoir ont faillit.
    Ne manquant d’ennemis, Auguste légionnaire,
    Tu viens tuer ton frère! Écoutons-le, il dit:

    Ô folie détestable!
    Étoiles de la nuit,
    De la mer de Scythie
    Au Nil vénérable,
    De la Gaule enviable
    Aux plaines d’Arménie;
    Aux pleurs de Thessalie,
    N’êtes plus charitables.

    Citoyens! Quelle fureur,
    Quel amour insensé
    Des combats acharnés
    Vous plongent dans l’erreur?
    Est-ce Hannibal vainqueur
    Ou Pyrrhus défait?
    Non! L’ombre assassinée
    C’est Crassus vengeur.

    Regardez Babylone
    Que nos troupes ont brûlé
    Ce feu de nos trophées
    Ô Rome en toi résonne!
    Alors qu’on abandonne
    Les champs pleins de nos blés
    L’Hespérie désertée
    De ronces s’emprisonne

    La toge se fait tunique,
    La faux cède au Pugio;
    Glaives et javelots
    En phalange hoplitique;
    Une main domestique
    Serre dans un étau
    Les rêves et les maux
    Du discours politique.

    On embrase la ville
    En Nérons éplorés
    On déchire la cité
    En loques inutiles
    Ô Rome! Lieu stérile!
    Qui donc as-tu gagné?
    Un César? Un Pompée?
    Non! Une guerre civile!


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    Les jours rallongent et je m'étends

    Ton rayon vient tout éclatant

    Mettre la lumière sur mon temps

    Et me promettre le printemps

    Car mes insomnies maintenant

    Grâce à toi durent moins longtemps!

    Les jours rallongent et je m'étends.


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  • Encorbellement de pierres au sommet verdoyant;
    Tumulus mystère aux Cairns fantastiques,
    Newgrange, ce matin m'est apparu si grand,
    Que se sont apaisées les Païennes musiques.

    Un couloir étroit me mène vers ton centre
    Où trois absides calmes me montrent le secret
    Du Palais de la Boyne qu'un rayon qui s'excentre,
    Vient toucher de son aile au solstice arrivé.

    Et ce chant sépulcral vieux de milliers d'années,
    S'est offert à mon âme qui ne s'attendait pas
    A recevoir le choc de l'Erin assommée;

    Lors qu' enfin au dehors, j'ai rassemblé mes pas,
    Je n'étais plus le même; j'étais anamorphique;
    J'étais Dagda, Oinghus: Les dieux Mythologiques


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