• Le petit vélo dans la tête



    ...Je pense en permanence, je cogite,

    j'écris vite.

    Je remue mes neurones qui s'agitent,

    Je vis vite.


    Tu dors vite?


    Je dors peu.


    Tu as un petit vélo dans la tête,*

    tu pédales comme un athlète

    et tu gères en logothète

    toutes tes pensées de zétètes;

    mais jamais ça ne s'arrête?

    Quand te mets-tu hors-jeu?


    C'est mon énergie,

    ma folie

    mon lundi au vendredi

    mon dimanche et mon samedi

    mon aphélie et ma périhélie...


    ...Sauve qui peut!

    Et tu fais ça tout seul?


    Tout seul on va plus vite...


    ... Ensemble on va plus loin!

    Il faut savoir combiner le Seul et

                                                          l'Ensemble pour aller au bon Rythme.*


    *Ces phrases appartiennent à Elo, elle me les a prêtées.





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  • Cas d'inconscience

    Ticket oblitéré

    Argent modérateur

    Sur le quai de conscience

    Dans les vases communiquant

    Une presse intérim

    L'évasif communicant

    De la presse unanime. 


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  • Illusions
    ...
    Jour blanc
    Soleil éteint
    Dans le reflet
    Sentier mouillé
    Aube fanatique
    Lumière ludique
    Explique
    Au ciel lavé
    les raisons d‘espérer
    ...

    Points
    Du jour
    Du rien
    De croix
    Pluie
    Recours
    Secours
    Aux Vallées
    Effondrées
    ...

    Calme
    Tranquille
    Le soir viendra
    Éteindra
    Le jour
    ...

    Intime
    Ultime
    ...

    Silence
    ...Pluie


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  • Le sens pare le temps.
    En contre-sang le miroir
    étendu sous la lune
    image à contre-sens
    reflet du gisant
    et de l'espoir posthume

    Plein champHalte à l'ennui
    des possibles envies
    Panoramique 

    contre-champ
    plongé dans le futur
    génétique 

    ./Générique


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  • Le navire laissait l'écume dans son sillage.

    J'avais stoppé ma ronde pour contempler l'orage

    qui déchirait le ciel du côté de Tanger;

    je voyais ses éclairs dans ma nuit étoilée.

     

    Nous avions dépassé les colonnes d'Hercule

    Agrigente était loin, loins étaient ses acculs

    et avions mis le cap vers le port de Casa;

    nous étions six cents hommes à bord de l'Althéa.

     

    Mais j'étais seul à bord au bout du bastingage

    le seul entrevoyant la lutte des rivages

    le combat de la terre et de ses éléments

     

    étouffé par l'ampleur de tout ce firmament

    je trouvais un caisson remplis de bouts lovés

    bercé par le spectacle, moi, je m'endormais.


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