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Par Saoirse le 4 Décembre 2011 à 11:05
...Je pense en permanence, je cogite,
j'écris vite.
Je remue mes neurones qui s'agitent,
Je vis vite.
Tu dors vite?
Je dors peu.
Tu as un petit vélo dans la tête,*
tu pédales comme un athlète
et tu gères en logothète
toutes tes pensées de zétètes;
mais jamais ça ne s'arrête?
Quand te mets-tu hors-jeu?
C'est mon énergie,
ma folie
mon lundi au vendredi
mon dimanche et mon samedi
mon aphélie et ma périhélie...
...Sauve qui peut!
Et tu fais ça tout seul?
Tout seul on va plus vite...
... Ensemble on va plus loin!
Il faut savoir combiner le Seul et
l'Ensemble pour aller au bon Rythme.*
*Ces phrases appartiennent à Elo, elle me les a prêtées.
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Par Saoirse le 3 Décembre 2011 à 10:08
Cas d'inconscience
Ticket oblitéré
Argent modérateur
Sur le quai de conscience
Dans les vases communiquant
Une presse intérim
L'évasif communicant
De la presse unanime.
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Par Saoirse le 2 Décembre 2011 à 20:49
Illusions
...
Jour blanc
Soleil éteint
Dans le reflet
Sentier mouillé
Aube fanatique
Lumière ludique
Explique
Au ciel lavé
les raisons d‘espérer
...
Points
Du jour
Du rien
De croix
Pluie
Recours
Secours
Aux Vallées
Effondrées
...
Calme
Tranquille
Le soir viendra
Éteindra
Le jour
...
Intime
Ultime
...
Silence
...Pluie
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Par Saoirse le 2 Décembre 2011 à 20:42
Le sens pare le temps.
En contre-sang le miroir
étendu sous la lune
image à contre-sens
reflet du gisant
et de l'espoir posthume
Plein champ
des possibles envies
Panoramique
contre-champ
plongé dans le futur
génétique
./Générique
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Par Saoirse le 2 Décembre 2011 à 10:16
Le navire laissait l'écume dans son sillage.
J'avais stoppé ma ronde pour contempler l'orage
qui déchirait le ciel du côté de Tanger;
je voyais ses éclairs dans ma nuit étoilée.
Nous avions dépassé les colonnes d'Hercule
Agrigente était loin, loins étaient ses acculs
et avions mis le cap vers le port de Casa;
nous étions six cents hommes à bord de l'Althéa.
Mais j'étais seul à bord au bout du bastingage
le seul entrevoyant la lutte des rivages
le combat de la terre et de ses éléments
étouffé par l'ampleur de tout ce firmament
je trouvais un caisson remplis de bouts lovés
bercé par le spectacle, moi, je m'endormais.
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