• Minuit 17

    Minuit à mon plafond me couvre de sa veste,
    réchauffe mes frissons par son parfum d'étoiles;
    Au silence profond de la voute céleste
    Se lèvent les vocalises d'une douce chorale.

    Mon corps touche la Terre mais mon esprit divague;
    De l’Éther des Cieux le doux égarement,
    J'imagine, allongé, en caresser les vagues.

    Je rajoute une bûche à mon âtre fumant;
    Remplis mon encrier de toute ma Bohême
    Et trace sur mon Vélin quelques mots rougeoyants.

    Comme le forgeron qui tape sur l'enclume,
    Je forge mon sonnet comme il trempe le fer;
    Et si mes strophes sont en désordre, j'assume:
    Mes mots sont comme l'acier, ils fondent avec l'Enfer.


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  • Commentaires

    1
    Vendredi 9 Décembre 2011 à 22:03
    Elodie Belllule

    Pauvres mots, les miens sont de coton et volent éphémères ! Bisous

    2
    Vendredi 9 Décembre 2011 à 22:05

    Pas tous mes mots sont en acier. heureusement. Quelques uns sont en papier .Bisous

    3
    Dimanche 11 Décembre 2011 à 19:24

    L'acier bien forgé, bien façonner devient souvent oeuvre d'art

    4
    Dimanche 11 Décembre 2011 à 20:33

    Et cent fois sur le métier je remet mon ouvrage. Merci



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