• Les Chroniques AZERTY -1- (Avril 2009)

    -Octo-Pussy-
        

    Qu’on me comprenne bien, je n’irai pas jusqu’à dire du mal des naissances multiples, mais il y a plus de chances que mon diabète me tue et que mon déca plait avant que je n’engendre ne serait-ce que l’ombre du soupçon de l’idée d’infliger à ma compagne la lourdeur endémique de nos amours coupables sous la forme affligeante d’une grossesse multiple.

    Qu’on me comprenne mieux,je ne parle pas d’une gemellité hasardeuse, voire d’une triplette inséminatoire : Non, trois fois non ! Je parle d’une volonté affichée de pondre huit œufs viables, comme la lessiveuse à loterie expulse ses numéros trois fois par semaine sur nos écrans plasma ! Bien sûr, ce sont les progrés de la science, cette science sans laquelle l’homme ne saurait pas remplir son premier tiers par internet, lire le language SMS de nos ados « no life », voir à la fois s’effondrer la bourse mondiale,l’enfant guerrier et les tours de Manhattan.

    Non ce qui m’inquiète et me rend dubitatif (ne pas confondre avec éjaculateur précoce) ; bref, ce qui fait que le doute m’habite (faire un copier coller), c’est la propension qu’ont les docteurs Mabuse à fourrer le nez (et pas que le nez) dans l’utérus de nos femmes adorées – enfin pas la mienne sinon t’var ta gueule !- afin d’y traficoter le diagnostic pré-implantatoire, d’y prélever le Saint Ovule et d’y ajouter le père, le fils et tout le saint-frusquin sans oublier le numéro complémentaire, le numéro chance et toute la panoplie du gratteur parkinsonien qui découvre sous le faux or de son ticket perdant qu’il aurait pu gagner un voyage à Végas.


    Qu’on me comprenne encore plus. Je ne suis pas de ceux qui avec l’appui du Vatican et de son benoit de Pape, vont à la queue-leu-leu s’enchaîner gaiement devant les cliniques ivegiennes, voire même pour les plus hardis d’entre eux dans les cinoches où sont projetés les films de Mel Gibson ou d’Oliver Stone. La procréation assistée est un droit, tout comme la masturbation chez les pré- adolescents, les talonnettes chez Sarkozy et le gloubi-boulga sur l’île aux enfants.

    Quand je vois cette fille de l’Oncle Sam élevée au Cheeseburger et fourrée au beurre de cacacouète flanquée de ses quatorze éprouvettes, y’a d’quoi balancer ses grolles sur n’importe quel ancien fils de président ayant repris la charge paternelle. Car enfin, vous l’avez vu comme moi sur vos écrans. Et c’est sur ce point précis que s’oriente mon ire. Cette femme radieuse du bonheur de l’engendrement, degoulinante de joie d’ajouter à ses six chiards une quinte flush plus trois numéros joker. Et vous conviendrez avec moi de cette faute de goût : Mais où a-t-elle trouvée cette chemise immonde !!!

    Aujourd’hui, j’ai marché dans la mode, et ça sent pas bon…

    … A demain si je l’veux bien.


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  • Commentaires

    1
    Lundi 21 Novembre 2011 à 16:02

    Hum ! Beaucoup d'ire honnie dans cette diatribe.
    Où est le réel, où est la fiction ?
    Tu vois, je suis venue chez toi !
    Bonne journée !

    2
    Lundi 21 Novembre 2011 à 16:02

    J'attends ta visite moi auss i !

    3
    Saoirse Profil de Saoirse
    Lundi 21 Novembre 2011 à 16:50

    J'ai écrit ce texte d'après un fait divers. une maman célibataire de six enfants (déjà nés par insémination artificielle) avait accouché de huit bébés viables. Et j'avoue qu'après presque trois ans et malgré toute ma tolérance, il reste quelque chose qui dépasse mon entendement

    4
    Lundi 21 Novembre 2011 à 17:05

    Ah oui ! Je me souviens !
    Faire autant d'enfants dans ce monde déboussolé, quelle idée !
    Et sans avoir un sou pour les élever, en plus !
    Mettre autant de vies en danger...
    Pfffffffffffffffffff !
    Saleté, va !



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