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Minuit 17
Minuit à mon plafond me couvre de sa veste,
réchauffe mes frissons par son parfum d'étoiles;
Au silence profond de la voute céleste
Se lèvent les vocalises d'une douce chorale.
Mon corps touche la Terre mais mon esprit divague;
De l’Éther des Cieux le doux égarement,
J'imagine, allongé, en caresser les vagues.
Je rajoute une bûche à mon âtre fumant;
Remplis mon encrier de toute ma Bohême
Et trace sur mon Vélin quelques mots rougeoyants.
Comme le forgeron qui tape sur l'enclume,
Je forge mon sonnet comme il trempe le fer;
Et si mes strophes sont en désordre, j'assume:
Mes mots sont comme l'acier, ils fondent avec l'Enfer.
Tags : minuit, mots, touche, terre, corps
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Pauvres mots, les miens sont de coton et volent éphémères ! Bisous