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Illusions
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Jour blanc
Soleil éteint
Dans le reflet
Sentier mouillé
Aube fanatique
Lumière ludique
Explique
Au ciel lavé
les raisons d‘espérer
...
Points
Du jour
Du rien
De croix
Pluie
Recours
Secours
Aux Vallées
Effondrées
...
Calme
Tranquille
Le soir viendra
Éteindra
Le jour
...
Intime
Ultime
...
Silence
...Pluie
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Le sens pare le temps.
En contre-sang le miroir
étendu sous la lune
image à contre-sens
reflet du gisant
et de l'espoir posthume
Plein champ
des possibles envies
Panoramique
contre-champ
plongé dans le futur
génétique
./Générique
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Le navire laissait l'écume dans son sillage.
J'avais stoppé ma ronde pour contempler l'orage
qui déchirait le ciel du côté de Tanger;
je voyais ses éclairs dans ma nuit étoilée.
Nous avions dépassé les colonnes d'Hercule
Agrigente était loin, loins étaient ses acculs
et avions mis le cap vers le port de Casa;
nous étions six cents hommes à bord de l'Althéa.
Mais j'étais seul à bord au bout du bastingage
le seul entrevoyant la lutte des rivages
le combat de la terre et de ses éléments
étouffé par l'ampleur de tout ce firmament
je trouvais un caisson remplis de bouts lovés
bercé par le spectacle, moi, je m'endormais.
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Je venais de me coucher, lorsque cette lumière entra brusquement dans ma chambre accompagnée d'un bruit sinistre.
Au seuil de l'endormissement, je sursautais. Par les interstices de mes volets, j'apercevais une silhouette: D'un jaune brillant, elle semblait flotter à ma fenêtre.
Je me frottais les yeux, pour faire disparaitre cette vision, mais le bruit, la lumière et la silhouette étaient toujours là!
Mon cœur faisait des bonds dans ma poitrine, et je sentais l’adrénaline pomper furieusement mon sang en à-coups presque douloureux. Le bruit aigu s'amplifia, tomba dans la stridence alors que la silhouette se déplaçait doucement. Ce vol quasi stationnaire me troubla et je manquais m'évanouir. Mon chien se mit à aboyer furieusement, les babines retroussées et les yeux aimantés sur la fenêtre.
J'ai depuis mon enfance toujours espéré que nous ne soyons pas seuls dans ce si grand univers. Mais de là à les voir débarquer au beau milieu de la nuit!!!
Que faire? S'enfuir? Mourir d'une crise cardiaque...? Les aborder mains levés, doigts écartés à la manière de Spock dans Star Trek?
Sont-ils amicaux? Hostiles? Viennent-ils en observateur? En envahisseurs?
Vont-ils m'enlever et pratiquer sur moi toutes sortes d'expériences?
Malgré ma peur grandissante, il faut que je sache...
Je fonce dans la cuisine et me saisis du plus gros couteau à viande que je puisse trouver -Protection bien dérisoire si ces extraterrestres sont armés de lasers ou autres armes inconnues de nous-
j'avance prudemment vers la fenêtre, tourne l'espagnolette, le bruit s'amplifie et remplit la chambre de fracas métalliques. Je vois cette masse jaune qui descend d'une vingtaine de centimètres; toujours flottante, elle semble se balancer comme amortie par des ressorts. Je saisis mon courage à deux mains - rectification: à une main, l'autre étant armée de mon couteau de boucher- et d'un geste brusque j'ouvre les volets, espérant ainsi surprendre cette apparition:
- Oh! Doucement, s'écrie l'employé de la voirie, on installe les illuminations de Noël, rangez ce couteau!
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