• Mélange des corps
    Décors étranges
    Contre-jour désaccords
    Nos baisers se mélangent

    Les temps changent

    Draps froissés
    Demi-vie
    Sont-ce peurs qui dormaient
    Ou sont-ce amours qui fuient?

    Les temps vengent

    Atomes résolus
    Toi tu fermes la porte
    Seraient-ce nos corps nus
    Que le matin emporte

    Les temps vendangent

    Ah! l'amère vérité
    Moi j' en côtoyais d'autres
    Toi tu étais mariée
    Nous n'étions pas apôtres
    Du temps

                    Qui s'en arrange?
    Oui, les temps sont étranges


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  • Cultiver l’amitié comme le jardinier
    savoir planter une graine pour la faire pousser
    A un jardin énorme d'herbes folles rempli
    je préfère un petit coin d'essences choisies.
    un endroit ou seront Roses et Pensées
    un lopin de terre chaque jour arrosé

    Y revenir souvent pour chasser le chiendent
    Savoir le protéger à l'approche du gros temps
    venir y méditer quand les jours sont aux vents
    L'amitié un jardin; le coeur son entretien
    un dialogue secret entre nature et âme
    Un refuge épargné de tant de drames


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  • Quand Blier Fils envoie du Lourd...

    Ce roman noir peut se résumer à sa première phrase (et c'est déjà un premier exploit)

    "J'ai toujours été fasciné par les soutiens-gorge"

    Et voilà La machine Blier lancée! Parce qu'après tout le Bertrand il pourrait nous raconter l'annuaire
    qu'on y prendrait goût tout pareil.

    Grandeurs et décadence du bonnet; splendeurs et misère du lycra; misogynies des humeurs féminines...

    Tout y passe: le Père, la Mère et le sein esprit; tout jusqu'à la déchéance, le meurtre et l'incarcération.

    Du Blier pur jus, je vous dis. celui de "Buffet Froid", du "Putain de film"
    Celui qui a été sevré à l'Audiard, élevé au Blondin, dépucelé au Brassens.

    Oui! Blier est grossier mais de cette grossièreté élevée au rang d'art.
    Oui! Il est vulgaire mais de cette écriture qui vient du cœur, du foie, des tripes, des c..., sans jamais passer par le cerveau. (et sans être irréfléchie pour autant).


    Chaque phrase ou presque est un aphorisme, Blier cultive le zeugme comme d'autres la marijuana: avec délicatesse.

    Et l'on se prend à vouloir entendre ses phrases dites par Depardieu, Ventura ou Blier Père.

    Un roman Jouissif, jubilatoire, orgasmique qui vous laissera comme un goût de revenez-y.


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  • Ecrire est un plaisir sans cesse renouvelé
    C'est une plénitude quand cent fois sur la page
    Du tréfond de son âme on compose l'ouvrage
    Et que les mots du coeur s'y retrouvent couchés

    C'est une solitude, une douleur acharnée
    Quelquefois une ombre sur quelque personnage
    Que l'on aura crée pour en puiser la rage
    Et que le bruit du monde nous force à effacer

    Ecrire c'est se draper dans le manteau du sage
    C'est retrouver en soi la force de pleurer
    C'est donner à l'ami le pouvoir de crier

    Ecrire c'est louer les hommes et leur courage
    C'est montrer de son doigt le sort des oubliés
    Ecrire c'est mourir et renaître changé


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  • Aujourd’hui c’est à toi aux champs que je m’adresse, à toi aussi au carrefour de ta vie ; A vous, que vous soyez rentrés du casino lessivés ; A cheval sur un mammouth ou sur un char Leclerc. En toute saison de l’été au printemps, que vous soyez seuls à minuit où huit à huit heure, en train de nettoyer la redoute du château où perché sur votre voiture pour installer une galerie : Lafayette, me voici ! Je suis votre sparing partner, coopérons voulez-vous ?
    Je n’ai jamais compris mon beau-frère, alcoolique de profession et poissonnier de son état, capable de faire mille kilomètre pour se rendre au stade de France applaudir l’équipe féminine du Brésil (le fameux football sans bas !) et chanter l’hymne national ; lui qui est incapable de distinguer un bar phocéen d’un rouget de Lille ! Oh bien sûr il n’en sera que plus fier d’arborer son bob aux couleurs criardes en posant d’une main ferme quelques loups égarés aux yeux glacés d’effroi sur le résumé laxatif qu’en aura fait l’Equipe. A propos de journal (puisqu’il me tend la perche).
    Que des bonnes nouvelles, le temps d’une chronique, les chiens ont arrêtés de se faire écraser ; les bandits de tout poil font la gréve du zèle (bonsoir madame, vous savez c’est dangereux de se promener seule la nuit, vous avez de la chance nous sommes en grève : vous pouvez partir…Mais qu’on ne vous y reprenne plus). Les escrocs n’en croquent plus, les sénateurs sont dans le train et sur la bonne voie, les ministres administrent, les chiens aboient et la caravane…est tranquillement installée au milieu du jardin. Les époux Talus-Cromet de Cadillac en Gironde sont heureux d’accueillir leurs nouveaux nés, des quadruplés ! Ils auront pour prénoms : Jean, Jean, Jean et Jean…. Avouez que quatre Jean Talus-Cromet pour Cadillac c’est la classe ! Refaisons l’Histoire : Le celèbre coureur cycliste Charlie Gol et son acte manqué- pensez donc , une gaule de plus et j’aurais eu un tout autre destin. Fini le Tour de France, à moi le retour en France triomphal !- je l’ai bien compris disait son amie enceinte, Thérèse Délicieux.
    Hélas,tout ceci n’est que rêve, et la rubrique des chiens écrasés est bien réelle et plus pleine que jamais : Un aveugle a été arrêté pour avoir volé du foie gras ! l’accusation argue du fait que s’il avait faim un pot de rillettes aurait suffit ! Un aveugle ! Mais la défense dans un sursaut de courage à réussi a faire relaxer son client : eh oui ! Né cécité fait l’oie !!!


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