•  

    Ils sont entrés.

    Au fronton,

    cette inscription

    leur promettait

    travail et liberté.


    Elle l'a suivi

    confiante

    insouciante

    pâle comme une infante

    que le soleil a fui.


    Les enfants

    étonnés

    ensommeillés

    leurs enfants

    alignés

    éloignés

    de leurs mères séparés.


    Chaque jour

    les chiens

    Assassins

    Font leur tour


    Et les pensées

    les rêves

    s'envolent en fumée

    sans trève

    les corps suent

    la mort suie


    Les appels

    la platz

    ersatz

    Vie irréelle

    privations

    de pain ou de sommeil.


    Tu veux savoir le nom

    où régnaient les Kapos:

    Auschwitz/Birkenau!



    6 commentaires
  •  

    Andrée dans son forum "Un partage des mots" auquel je participe a magnifiquement illustré un de mes poèmes.Qu'elle soit remerciée de cette délicate attention.

    La Marelle


    2 commentaires
  • @

    @

    @

    Haro! Base

    Arrobase

    Appels

    Pour ma pomme

    Apple

    Communication.com


    J'ouvre une fenêtre

    sur un chat privé

    je surfe sans liquide

    et privé d'eau

    mon chat

    saute par le Windows


    Arrobase

    Base! Arrow

    Fléche

    Flash

     Quinte Flush!


    Crash!

    Clash!

    j'ai beugué!

    /Slash/

    \Anti-slash\
    Http

    Mon protocole de mise
    Encore je bogue
    Je réinitialise
    j'ouvre un blog
    Nouveau
    Pseudo
    au catalogue
    Je me loggue
    @


    4 commentaires
  • M'M (M'aiMe)




    Même en mimant mes mots
    Mon murmure me ment
    Mes mélanges meurent mous
    Métamorphose m’aimant

    Ma mie met mille émaux
    Mais mon ménage maintient
    Mamie mes mômes mes maux
    M’emmurent: Mal malin

    Mes mots mis ma mouture
    Ma muse mes méridiens
    Mûrs moments m’endurent
    Millions morceaux mesquins

    Mes mains même menues
    Mon mouron mon modus
    Mes manies maintenues
    Et mon mental: Motus!


    5 commentaires
  •  

    Ah! te voilà

    Je t'attendais

    Fébrilement

    Cette nuit justement

    J'ai rêvé

    De toi


    Partie

    Depuis un an

    Une longue année

    Tu es entrée

    Brusquement

    Cette nuit


    Le combat

    A donc recommencé

    Je ne veux pas de toi

    Et tes élans ma foi

    Me laisse épuisé

    Ne restes pas


    J'ai tremblé

    Mal au corps

    Mal aux tripes

    Maudite Grippe!

    Tu es là de bonne heure

    Et tu t'es installée.




    6 commentaires